
Le Cambridge Innovation Center (CIC) est une société de services immobiliers américain, qui se présente comme une «communauté d’entrepreneurs “. La société a été fondée en 1999 par le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Le CIC c’est 700 startups hébergées, des milliers de m² de locaux sur plusieurs étages, 1,8 milliard de fonds levés et 20 926 tasses de café écoulées par mois !
Situé à Boston au cœur de Kendall Square entouré par les plus prestigieuses universités que sont MIT et Harvard et de grands groupes comme Google, Microsoft, Sanofi Genzyme…
- Histoire :
CIC a été fondé en 1999 avec 250 m2 dans lesquels se trouvaient les bureaux du MIT.
En Avril 2001, il est passé à 1.700 m2 et il a continué de croître, en doublant de taille deux fois d’ici à 2004, atteignant 6.600 m2 accueillant 75 entreprises.
En Août 2008, CIC logeait 170 entreprises et en compte aujourd’hui plus de 500.
En 2013 une première expansion a été crée à Saint Louis puis à Miami.
On en compte une seule en Europe à Rotterdam (Pays-Bas). Lyon se positionne afin d’avoir la seconde, à cet effet, Karine Dognin- Sauze, vice-présidente en charge de l’innovation, a rencontré, ce 9 février, le président-directeur général du CIC, Tim Rowe, en compagnie, notamment, de l’ambassadeur de France aux États-Unis, Gérard Araud afin de défendre Lyon.
“Notre interlocuteur a montré un réel signe d’intérêt et a identifié Lyon comme un écosystème porteur, assure Karine Dognin-Sauze. Reste à avancer sur la prochaine étape.”
2. Le model économique :
Chaque entité choisit son model économique mais il faut qu’il soit pérenne.
*Aux Etats-Unis, les start up payent des loyers variant de 435 à 1 500 dollars par mois et par personne et le building appartient au MIT donc a priori le coups du local est avantageux, le building s’autofinance.
*À Rotterdam, ce sont des fonds publics, à travers un investissement direct et des aides à l’implantation d’un montant d’environ 3 millions d’euros. Et un loyer de 350 à 1 200 dollars par mois et par personne
La Métropole pourrait elle, lancer un appel à projets pour l’accueil du concept, à travers une opération immobilière et une prestation de service.
Il faut cependant un bâtiment conséquent pour répondre à la directive du CIC qui veut un effet de masse. A titre d’exemple, la superficie du nouveau site de Miami s’élève à 70 000 m².
Afin d’envisager cette solution, le vice-président du centre d’affaires lyonnais World Trade Center, Didier Caudard-Breille, et représentant des promoteurs immobiliers lyonnais, était présent à la réunion.
III. L’écosystème
Selon les critères retenus par le CIC, elle souhaite s’implanter dans un écosystème déjà constitué et à fort potentiel afin d’apporter une plus-value. Dans ce sens, la dynamique French tech, ainsi que l’ancrage de Lyon sur des thèmes bien identifiées – biotechs, numérique, cleantech -, devrait être un atout pour nous.
“La création d’emplois passe désormais en grande partie par les startups. Il faut miser là-dessus. Un tel label peut donner un coup de boost”, explique-t-on à la Métropole.
De son côté, Tim Rowe estime que “lorsque vous créer un tel cluster, il devient rapidement un phare, un modèle, puis une destination” pour les startups.
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