Plume Maison d'Ecriture, Biographe et formatrice en orthographe -

Pierre BENARD

| Journaliste pour LyonbureauX

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Céline Gas–Leignel a créé son entreprise, Plume Maison d’Écriture en octobre dernier. Biographe et formatrice en orthographe, elle espère développer le plus possible son activité. Elle s’est entretenue avec nous afin de revenir sur son parcours et ses débuts comme entrepreneure.

-LyonBureauX : “Pouvez-vous vous présenter ?”

-Plume Maison d’Ecriture : “Je m’appelle Céline, j’ai 38 ans et j’habite à Craponne. Je suis lyonnaise depuis toujours, j’ai fait le choix de rester à Lyon pour les études et le travail. J’ai travaillé dans la communication pendant 15 ans, après des études de lettres et de communication.”

LB : “Quand avez-vous créé votre société ? En quoi consiste-t-elle ?”

-PME : “J’ai créé Plume Maison d’Écriture le 1 er octobre 2020. C’est un projet que j’avais en tête depuis un an et demie. Je voulais devenir biographe, j’ai donc fait une année de formation, en biographe et formateur en orthographe.
J’ai eu également deux mois et demie de formation à la Chambre de Commerce, destinée aux demandeurs d’emploi, où on apprend à bien lancer son entreprise. La création était prévue pour janvier 2020, mais je suis tombée enceinte j’ai dû la repousser. Cela m’a permis de plus développer l’entreprise avant de la créer, notamment le site web.
Dans mon entreprise, j’écris des biographies, mais aussi des histoires d’entreprises, je donne des cours d’orthographe, et j’organiserai bientôt des ateliers d’écritures. Ma société est axée sur les mots, la transmission.”

-LB : “Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ?”

-PME : “Je suis indépendante, et ça colle parfaitement avec ma physionomie, j’avais envie de liberté. Et je fais jamais la même chose dans mes journées, cours d’orthographe un jour, biographie le lendemain, c’est exactement ce je voulais.”

-LB : “Avez-vous des partenariats, incubateurs ou réseaux qui vous accompagnent ?”

-PME : “Je suis régulièrement en contact avec les autres créateurs de la Chambre de Commerce. On a des liens très forts. J’ai des liens aussi avec d’autres créateurs d’entreprise à Tassin, on se réunit en co-working sur les problèmes qu’on rencontre, on s’échange des contacts.
Je vais également m’inscrire à un réseau de chef d’entreprises de l’Ouest Lyonnais.”

-LB : “Entre le début du projet et aujourd’hui, quelles ont été les évolutions ?”

-PME : “Je n’ai pas beaucoup de recul, ça fait moins de 6 mois que j’ai lancé mon activité. Je ne m’y attendais pas mais c’est la biographie a commencé le plus fort, j’ai donc dû revoir mon organisation. Pour l’instant je tâtonne j’attends de voir ce qui plaît au gens.”

-LB : “Quel a été la plus grande difficulté que vous avez rencontrée ?”

-PME : “J’en ai une et j’y ai échappée, c’était lié au nom de l’entreprise. Une société est allée me voir car le nom lui faisait des similitudes dans certains dossiers. Mon nom n’était pas encore déposé mais certains papiers et le site étaient déjà sous ce nom il était trop tard. Je suis vigilante maintenant et je conseille à ceux qui créent leurs boîtes de vite déposer leur nom.”

-LB : “Comment vous voyez vous à l’avenir ?”

-PME : “Pour l’instant c’est très flou. Comme le nom l’indique j’aimerais avoir une maison d’écriture, un lieu convivial autour de l’écriture. Évidemment il faudra recruter. Je ne m’interdis rien sur ce qu’elle pourra comporter, s’il y aura des espaces coworking ou même un espace de restauration. Pour l’instant projet en tête.”

-LB :”Auriez-vous une ou des anecdotes à nous donner ?”

-PME : “J’ai un principe : il faut parler à tout le monde de son activité. C’est comme ça que j’ai décroché ma première cliente. J’étais chez mon acuponctrice et je lui parle de mon projet. Elle me rappelle quelques jours plus tard, une patiente de 97 ans voulait écrire sa vie, pour ses petits-enfants. Je retiens cette anecdote, parce qu’on ne sait pas forcément comment prospecter. La première des choses parler à tout le monde de ce que l’on fait.”