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Usine désaffectée reprise il y a peu par trois associés, la Cimenterie Éphémère d’Albigny-sur-Saône a accueilli de nombreux évènements culturels, avant le début des travaux et un second souffle pour le site. Retour sur le projet de ce lieu insolite au Nord de Lyon.
C’est une cimenterie qui n’a jamais produit de ciment. Construite dans les années 1930, la cimenterie d’Albigny-sur-Saône a un drôle de passé. A peine bâtie, l’usine s’est retrouvée sans occupants, à cause d’une faillite du commanditaire. Abritant une menuiserie jusqu’en 2013, prise en charge depuis peu par Jacques Chalvin (président de la Compagnie de Portland, dans la location de biens et d’immobilier), Didier Caudard Breille (président du groupe de promoteurs DCB International) et Serge Mathieu (dirigeant de la société de financement Novali). Le projet est également signé par l’architecte associé gérant Marc-Stéphane Beau de SAGITTAIRE ARCHITECTES ASSOCIES.
Le site sera rénové pour l’horizon 2022/2023.
En attendant les permis de construire, les trois entrepreneurs ont décidé de profiter de l’espace et du cadre pour en faire des événements en tout genre. L’idée était de ne pas laisser ces terrains en friche à l’accessibilité de certains indésirables. Des thèmes gastronomiques, festifs et interculturels se sont donc déroulés à l’usine, du 27 avril au 31 juillet 2019, où plus de 50 000 personnes ont été accueillies.
Une deuxième vague d’évènements aurait dû avoir lieu au printemps 2020, mais logiquement annulée en raison du contexte sanitaire.
Après les travaux, l’usine sera métamorphosée. Au niveau du phare, on trouvera un bar-restaurant, ainsi que des salons de séminaires. Dans le bâtiment principal, des bureaux, espaces d’accueil pour les évènements, un fitness santé, et un espace d’art contemporain garniront le lieu sur les trois étages. Et dans les jardins, des terrasses, étalages, et même un skate-park seront installés.
Au total, c’est près d’un hectare qui sera réaménagé en espace de travail, de vente et de détente, pour un coût estimé entre 10 et 12 millions d’euros.
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